Samedi 11 juin

Lecture: Apocalypse 12

L’importance de l’holocauste aux yeux de Dieu

Aux yeux de Dieu, l’holocauste a une plus grande importance que l’offrande pour le péché. Pour Dieu, il est très facile de pardonner les péchés, car Christ a déjà payé le prix. Mais après avoir été sauvés, comment vivons-nous ? Souvent, nous vivons pour nous-mêmes, nous sommes désobéissants à Dieu, nous ne cherchons pas la volonté du Père. Et même si nous connaissons sa volonté, nous ne lui obéissons pas !

A l’inverse, quand le Seigneur Jésus est venu, il a été obéissant d’une manière absolue. Même à 12 ans, il a dit à Marie et à Joseph : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » (Luc 2:49). Avez-vous déjà rencontré un garçon aussi jeune qui soit aussi absolu pour les affaires du Père ? Quel holocauste ! C’est la première offrande détaillée dans Lévitique, car c’est la plus importante pour Dieu. Pour nous, le plus grand problème, c’est le péché ; c’est pourquoi, nous aurions probablement tendance à placer l’offrande pour le péché en première position. En effet, elle répond à notre problème : nous sommes déchus et pécheurs. Ce que nous ne voyons souvent pas, c’est que notre véritable problème est que nous ne sommes pas absolus pour Dieu.

C’est pour cela que toutes les parties de l’holocauste devaient être brûlées sur l’autel (Lév. 1:9). En Christ, toutes les parties, intérieures et extérieures, tout ce qu’il a dit ou fait, était entièrement un avec le Père dans les cieux. Il n’a jamais dit un mot qui ne soit pas du Père. Quant à nous, nous disons tant de choses vaines, parfois même des mensonges ! Jamais nous ne voyons le Seigneur faire des plaisanteries ou dire des choses absurdes ; chaque mot sorti de sa bouche était la Parole vivante de Dieu. Où trouver un tel homme, d’une obéissance absolue à l’égard de Dieu ? C’est pourquoi nous avons besoin de l’holocauste.

Dans ma vie quotidienne, je dois expérimenter Christ en tant que mon holocauste, afin de le préparer pour l’offrir au Père. Paul dit que nous sommes tous morts, afin que nous ne vivions plus pour nous-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour nous (2 Cor. 5:14-15). Il avait appris à expérimenter l’holocauste ; c’est ainsi qu’il a pu dire : « Pour moi, vivre c’est Christ » (Phil. 1:21, Darby). Il était entraîné à vivre Christ en tout ce qu’il faisait, afin de le magnifier. Il avait saisi la réalité de l’holocauste. C’est la première offrande.