Lorsqu’on offrait un holocauste, il fallait arranger toutes les parties de l’animal en bon ordre sur l’autel. Quel ordre ? L’ordre de Dieu ! Lorsque Jésus est venu sur cette terre, tout avait été préparé par Dieu : le moment de sa venue, l’endroit où il devait venir, tout était déjà ordonné. Où préféreriez-vous naître : dans la famille du souverain sacrificateur ou dans celle d’un charpentier ? C’est Dieu qui avait préparé toutes choses, même comment et où il devait mourir. Cela ne dépendait pas de son choix, il savait que tout avait déjà été ordonné par Dieu. Son lieu de naissance avait déjà été prophétisé par Michée ; c’est Dieu qui a arrangé le déplacement à Bethléhem de Joseph et de Marie et sa naissance dans une étable - non dans un lieu confortable, mais au milieu des animaux. Si Hérode voulait le tuer et que Joseph a dû fuir en Egypte avec Marie et Jésus, c’était la réalité du fait que toutes les parties de l’holocauste devaient être disposées en bon ordre sur l’autel.
Qu’en est-il de notre vie ? Est-ce que tout dépend du hasard ? Peut-être quelqu’un se dit-il : « Pourquoi mes parents sont-ils si pauvres ? », mais s’ils étaient riches, cela pourrait le corrompre. Apprenons à tout recevoir du Seigneur. Sommes-nous prêts à accepter sans murmures tout ce que Dieu a arrangé ? Le Seigneur Jésus n’a jamais élevé de plaintes. C’est la réalité de l’holocauste. Avez-vous toujours le désir d’apprendre à préparer une telle offrande ? J’espère qu’en préparant cette offrande pour le Père, vous allez en découvrir la saveur. Commencez avec une petite colombe. Personne ne serait capable de subir les épreuves si difficiles qu’a traversées le Seigneur Jésus, mais nous pouvons au moins commencer avec de petites colombes ; et ainsi, notre expérience va grandir et devenir comparable à celle d’un agneau, puis d’un jeune taureau.
Certains penseront peut-être : « Apporter un taureau est inaccessible pour moi. » Mais l’offrande d’un taureau est totalement volontaire ! En revanche, nous n’avons pas le droit de nous présenter les mains vides devant Dieu ; nous devons apporter au moins une colombe. Ne pensez pas que votre offrande est trop petite, mais apportez-la - Dieu s’en réjouira et l’acceptera !
« Lorsque quelqu'un fera à l'Eternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l'huile dessus, et il y ajoutera de l'encens. Il l'apportera aux sacrificateurs, fils d'Aaron ; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d'huile, avec tout l'encens, et il brûlera cela sur l'autel comme souvenir. C'est une offrande d'une agréable odeur à l'Eternel. Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Eternel » (Lév. 2:1-3).
La fleur de farine nous montre l’humanité si fine et parfaite de Jésus. Le Seigneur a dit qu’il était le grain de blé tombé en terre, et dans la Bible, le blé se rapporte à l’humanité de Jésus. Si nous n’expérimentons que l’holocauste, mais que nous n’avons pas d’offrande de fleur de farine, notre expérience ne progressera pas. En effet, même si nous avons le désir de vivre pour Dieu et voulons lui plaire, notre nature déchue nous en empêchera. C’est ce que Paul dit dans Romains 7 : « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » (Rom. 7:18). Si notre nature humaine n’était pas déchue, tout irait bien, mais le vieil homme ne peut pas plaire à Dieu.