Mardi 22 novembre

Lecture: 2 Corinthiens 5

7. Je disais dans ma sécurité : je ne chancellerai jamais !
8. Eternel ! par ta grâce tu avais affermi ma montagne… Tu cachas ta face, et je fus troublé.

Quand tout va bien dans notre vie, nous courons le risque de dire avec insouciance : « Je ne chancellerai jamais ». Quand nous allons trop bien, nous risquons de devenir présomptueux et de penser que nous sommes si fermes et stables, que nous ne broncherons plus jamais.

Frères et sœurs, il y a plus de 30 ans, j’avais cette idée que plus nous irions de l’avant et croîtrions dans l’Eglise, plus nous deviendrions fermes et forts, et qu’en fin de compte, plus rien ne pourrait nous ébranler. Aujourd’hui je n’ose plus le dire. Dès l’instant où l’homme regarde à ses succès et à ses expériences, il court le risque de s’enorgueillir et de penser : « Nous sommes meilleurs que les autres ! »

Même si c’est par la grâce de Dieu que nous sommes affermis aujourd’hui, cela n’est pas une raison de se vanter et de croire que nous ne pourrons plus chanceler. Tant que nous devrons encore vivre dans notre chair, nous devons tous veiller et nous humilier devant le Seigneur : Seigneur, préserve-moi de l’orgueil et de toute fierté ! Ce n’est pas sans raison que le Seigneur exhorte l’Eglise à Philadelphie : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apoc. 3:11), car bien qu’ils aient déjà beaucoup progressé dans le Seigneur, ils couraient toujours le risque de tomber.

« Tu cachas ta face, et je fus troublé. » Ce verset ne peut se comprendre que par expérience. Quand le Seigneur nous donne une telle expérience, nous ne pourrons plus dire si facilement : « Je ne chancellerai jamais ». Au contraire, nous fléchirons alors notre cœur devant le Seigneur et nous lui dirons : « Seigneur, ne nous cache pas ta face ! » Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Même si nous avons reçu beaucoup de bénédictions du Seigneur et que la vie de l’Eglise soit déjà si ferme, nous courons sans cesse le risque de tomber. David fit cette expérience et cela le troubla beaucoup.

Quand il vous arrive d’être troublés au sujet d’une difficulté dans l’Eglise, ne pensez pas aussitôt que l’Eglise n’est peut-être pas la bonne voie. Ne réagissons pas ainsi. Parce que nous vivons encore dans la chair, l’édification de l’Eglise ne se passe pas sans problèmes ; mais ce ne sera jamais une raison de laisser tomber l’Eglise !

9. Eternel ! j’ai crié à toi, j’ai imploré l’Eternel :

Nous voyons ici combien David dépendait du Seigneur. Même en ayant acquis beaucoup d’expérience dans l’édification de l’Eglise et en ayant grandi dans la vie, cela ne te dispense pas de demeurer en LUI, et même de devenir toujours plus dépendant de LUI !

10. Que gagnes-tu à verser mon sang, à me faire descendre dans la fosse ? La poussière a-t-elle pour toi des louanges ? Raconte-t-elle ta fidélité ?
11. Ecoute, Eternel, aie pitié de moi ! Eternel, secours-moi !

A chaque pas que nous faisons dans l’Eglise, nous avons besoin du Seigneur. Que personne ne pense être à ce point qualifié qu’il puisse prêcher l’Evangile, conduire des réunions d’enfants ou donner des conférences de jeunes sans le Seigneur. Pour tout dans l’Eglise, il n’y a qu’un seul chemin : approche-toi de LUI ! Nous n’avons pas confiance en nos capacités ou en nos expériences passées, mais nous avons appris à venir à lui en toutes choses.