Durant ces 40 dernières années, nous avons vu clairement d'une part que le terrain de l'Eglise est très important, et d'autre part que l'Eglise ne sera pas bâtie sur ce terrain si nous n'expérimentons pas et ne vivons pas Christ. Pour bâtir l'Eglise et conserver l'unité, la vision et l'enseignement correct ne sont pas suffisants. Quel sens cela aurait-il de vivre d'une manière charnelle sur le terrain de l'unité ?
L’Eglise doit être riche de l’expérience de Christ. Soyons des croyants qui cherchent le Seigneur au lieu de nous contenter de la doctrine et de bonnes interprétations. Il existe beaucoup de livres, mais que contiennent-ils de Christ ? Paul n'a pas beaucoup écrit, sinon quelques lettres, mais elles sont pleines de Christ. Il vivait Christ, exprimait Christ et le glorifiait. Il n'attachait pas beaucoup d'importance au fait qu'on mémorise ses enseignements, mais il désirait que tous l’imitent et vivent Christ comme lui. Dans Philippiens 4:9 il dit : « Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous ». Il ne poussait pas les saints à apprendre ses enseignements par cœur ou à prier-lire, mais à l’imiter d'une telle manière qu’eux aussi puissent dire : « Pour moi vivre, c'est Christ. » En disant : « Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis », Paul les mettait en particulier en garde contre le danger de la religion (Phil. 3:2). Nous avons déjà vécu la manière dont certains mauvais ouvriers essayent de gagner le cœur des croyants avec de l'argent.
Que souhaitez-vous gagner ? Quel est votre but ? À qui voulez-vous plaire ? Apprenons de Paul et de la manière dont il considérait toutes choses comme de la boue afin de gagner Christ. L'Eglise n'est pas un commerce, elle est le Corps de Christ qui doit être conduit à sa plénitude afin de magnifier Christ et d'amener le royaume de Dieu sur la terre. Ainsi, nous prêchons l'Évangile afin que le Père obtienne une Eglise glorieuse, sainte et sans tâche.
« Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » (Phil. 3:20). Nous sommes citoyens des cieux, nous sommes célestes et nous attendons que notre Sauveur vienne du ciel. Le jour de sa venue est proche. Soyons donc des vierges sages. Ne vous laissez pas détourner et égarer par la religion, ne soyez pas non plus trop occupés par les choses de ce monde.