Dimanche 26 mars

Lecture: Matthieu 17

Les dons de biens matériels : un sacrifice que Dieu accepte

« Je puis tout par celui qui me fortifie » (v. 13). Si nous suivons l’exemple en vivant Christ tout comme il le vivait, alors nous n’aurons plus de problèmes dans l’Eglise. Nous nous aimerons réciproquement et nous prendrons soin les uns des autres. En revanche, si je ne vis pas Christ, et vous non plus, quand vous voudrez témoigner de l’amour à mon égard, par exemple en me donnant de l’argent, cela va changer et endommager mon cœur. Alors mon désir à l’égard du Seigneur va se refroidir. L’argent corrompt très vite notre cœur ; au lieu d’être une aide pour nous, il commet des dégâts. Ce qui était conçu comme de l’amour au départ devient ainsi une embûche. Si nous ne vivons pas Christ, beaucoup de problèmes surviendront.

Si nous sommes tous spirituels comme Paul l’était, alors être riche ou pauvre ne fera pas de différence pour nous. Si nous avons de grands moyens, nous pourrons montrer de la libéralité ; si nous sommes pauvres, nous ne soupirerons pas après la richesse. Quand nous pouvons être généreux ou quand nous sommes libres de tout murmure, cela crée une atmosphère agréable !

Malheureusement, si nous ne vivons pas Christ, nous nous plaignons : « Seigneur, tu es si riche ; comment se fait-il que j’aie si peu ? Tel autre frère est tellement riche, pourquoi ne suis-je pas béni comme lui, pourquoi est-ce qu’il ne me donne pas quelque chose de son superflu ? » Une telle attitude, est-ce vivre Christ ? Au contraire, c’est l’expression de la chair et cela détruit le témoignage du Seigneur. C’est pourquoi Paul termine en disant : « Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse » (v. 14). Les Eglises savaient que Paul en prison souffrait de manques ; cependant, seule l’Eglise à Philippes a pris soin de ses besoins – une expression de leur amour.

Mais Paul ne s’en plaignait pas. Cela aurait été honteux et n’aurait pas magnifié le Seigneur. Ainsi, nous devons apprendre à vivre Christ en tout ce que nous faisons, soit quand nous voulons aider quelqu’un, ou que nous recevions nous-mêmes de l’aide. Alors notre Père sera glorifié. Et je suis également certain que les relations entre les Eglises seront très douces.

« J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable » (v. 18). Quand nous donnons quelque chose, ce n’est pas seulement une bonne action que nous accomplissons à l’égard des autres, c’est aussi une offrande agréable à Dieu. Ce que Paul recevait n’était pas pour lui seulement un don des hommes, mais il le recevait aussi comme une offrande agréable et acceptée par Dieu. Ce que vous donnez, vous ne le donnez pas à des hommes, mais à Dieu ; ce que vous recevez, vous ne le recevez pas des hommes, mais comme venant de Dieu. Si un frère vous donne quelque chose, ne donnez pas la gloire au frère en oubliant Dieu, dans votre joie. Pour Paul, chaque don était une offrande agréable à Dieu. En cela aussi, nous devons tous apprendre à vivre Christ.