Mardi 20 juin

Lecture: Jérémie 15 ; Actes 14

Il souffre en permanence pour le dessein de Dieu

6. Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu.
7. Mon âme est abattue au-dedans de moi : Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear.

Le Jourdain nous rappelle le baptême du peuple d’Israël, quand tout le peuple a traversé le fleuve pour entrer dans le bon pays. Cela veut dire : notre moi, notre chair et notre vie naturelle sont voués à la mort.

Paul aussi portait ce jugement de mort dans son être et il a dit : « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort, à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle » (2 Cor. 4:10-11).

Quelles sont nos attentes dans l’Eglise ? Attendons-nous de la reconnaissance, des félicitations et de l’honneur ? Ou bien portons-nous en nous-mêmes ce jugement, à savoir que nous vivons au pays du Jourdain et que notre moi doit mourir ?

L’Hermon signifie : voué au jugement, à la destruction, être complètement retranché. « Depuis la montagne de Mitsear », c’est-à-dire une petite montagne. Quand le Seigneur vivait sur la terre, il était le plus grand, et cependant il s’est fait tout petit. Celui qui désire vivre dans le royaume de Dieu et qui se croit grand deviendra le plus petit.

Lorsqu’un jour les disciples se demandèrent qui était le plus grand parmi eux, le Seigneur leur répondit : « Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand » (Luc 9:48b).