Quel homme était le Seigneur ici-bas ! Il mettait toute sa confiance en Dieu, il était tellement dépendant de lui. Il aurait certainement pu se sauver lui-même, y compris descendre de la croix, mais il ne voulait pas, parce qu’il voulait faire la volonté du Père. Le Père avait prévu une vie de souffrance pour son Fils. Et le Fils accepta, il a même dit : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! » (v. 9). Nous sommes bien différents. Quand nous rencontrons des souffrances, nous sommes tentés de nous plaindre. C’est un exercice de ne pas le faire et de dire Amen à la volonté du Seigneur, même quand une certaine chose semble dépasser nos forces. Nos petites souffrances, il est vrai, ne sont pas comparables à ce que le Seigneur a souffert ; mais même dans la mesure qui nous est imposée, nous pouvons apprendre. Lorsque le Seigneur, sur cette terre, s’est présenté au Père comme notre offrande pour le péché et notre holocauste, il dut passer par beaucoup de souffrances. Ce n’était assurément pas facile pour lui. Il ne pouvait même pas décider lui-même quand il se rendrait à Jérusalem. Tout était planifié par le Père.
Quand nous apprenons à prendre le Seigneur comme notre holocauste, comme celui qui était parfaitement obéissant au Père, nous faisons nous aussi l’expérience, comme Paul, que : « … Christ est ma vie… » (Phil. 1:21). Dans ces Psaumes, David ouvre sans arrêt une petite fenêtre par laquelle nous pouvons apercevoir la vie du Seigneur et compatir à ses souffrances.
Tant l’expérience personnelle de David que l’inspiration du Saint-Esprit témoignent de la vie du Seigneur. David avait beaucoup d’ennemis. Quand Saül voulait le tuer, il s’enfuit devant lui et finit au pays des Philistins ; mais eux aussi étaient ses ennemis. Un jour, il dut même faire l’insensé devant le roi de Gath pour pouvoir fuir sans qu’on le remarque. Mais le Seigneur aussi a expérimenté l’inimitié jusqu’à la fin.