14. Veuille me délivrer, ô Eternel ! Eternel, viens en hâte à mon secours !
15. Que tous ensemble ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie pour l’enlever ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui désirent ma perte !
16. Qu’ils soient dans la stupeur par l’effet de leur honte, ceux qui me disent : Ah ! ah !
Quand Jésus vivait ici-bas, ceux qui en voulaient à sa vie étaient effectivement nombreux. « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » écrivait Paul à Timothée (2 Tim. 3:12). Si nous décidons de nous consacrer entièrement au dessein de Dieu, il ne faudra pas nous attendre à autre chose. Le Seigneur dit à ses disciples : « Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. S’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison ! » (Mat. 10:24-25). Si les gens m’aimaient, alors qu’ils ont haï le Seigneur, ce serait clairement le signe que quelque chose n’est pas en ordre avec moi.
17. Que tous ceux qui te cherchent soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut disent sans cesse : Exalté soit l’Eternel !
18. Moi, je suis pauvre et indigent ; mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas !
Comment nous imaginons-nous le Seigneur quand il était sur la terre ? On aime bien se l’imaginer très fort. Dans ce verset, il est dit : « Je suis pauvre et indigent ». Au verset 2 du Psaume 41, David écrit : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Eternel le délivre ». Certaines traductions anglaises mettent le terme « comprendre, avoir de l’empathie » au lieu de « s’intéresser ». Comment le Seigneur pourrait-t-il avoir pitié de nous s’il n’avait jamais fait la même expérience que nous ? Dans son incarnation, le Seigneur n’est pas devenu un homme fort, merveilleux et glorieux, mais il était confronté dès sa naissance à toutes sortes de difficultés. Nous vivons dans une plus grande aisance que lui « … le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête » (Mat. 8:20). Préférez-vous dormir sur une pierre, quelque part dehors, sans lit ? Le Seigneur n’était-il pas pauvre et indigent ? Cependant il faisait l’expérience que « le Seigneur pense à moi. » Là aussi, il dépendait totalement de son Père. « Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas ! »