Ezéchiel 47 est un chapitre très important. Il est écrit au début du chapitre : « Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l’eau sortait sous le seuil de la maison, à l’orient, car la face de la maison était à l’orient ; l’eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l’autel. Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu’à l’extérieur de la porte orientale. Et voici, l’eau coulait du côté droit » (Ez. 47:1-2). Le fleuve est très important dans la Bible. D’une part, le chapitre 37 nous montre que l’Esprit est le souffle de Dieu ; ici, au chapitre 47, l’Esprit est comme un fleuve d’eau de la vie. Si nous disons aujourd’hui que nous sommes l’Eglise et que nous bâtissons la maison de Dieu, il doit y avoir une caractéristique visible et observable de ce fait. Cette caractéristique doit être ce fleuve qui coule.
Le Seigneur Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit » (Jean 7:38-39a). Est-ce que ce fleuve coule en vous, peu importe où vous allez ? Quand les jeunes gens vont à l’école, est-ce que des fleuves coulent ainsi de leur être intérieur ? C’est ce que le Seigneur a dit. L’Esprit du Seigneur, ce fleuve, est entré dans notre esprit. Il doit ensuite se répandre à l’extérieur par notre cœur : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources (ou : les issues) de la vie » (Prov. 4:23). Mais si mon cœur est impur, s’il n’est pas saint, et que toutes les issues sont bouchées, alors j’ai un problème. Le fleuve coule en moi, mais il y reste et ne peut pas s’écouler à l’extérieur. Si rien ne coule de votre sein, est-ce parce que le fleuve de la vie n’est qu’un petit ruisseau en vous ? Le Seigneur Jésus a dit à la Samaritaine : « L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4:14b). Une telle source est un endroit où l’eau est tellement abondante qu’elle ne cesse de jaillir. Si rien ne jaillit, à quoi est-ce que cela tient ? La raison, c’est que les issues sont bouchées, à cause de notre moi, de la chair et de beaucoup de choses de ce monde, de beaucoup de distractions et de choses cachées dans notre cœur, qui sont autant de petites pierres.
Du point de vue de notre santé, nous savons bien que nous avons des problèmes quand quelque chose est bouché dans notre organisme, en particulier s’il s’agit de nos artères. Le sang ne peut plus circuler. C’est pourquoi nous prions : « Seigneur, purifie-moi et sanctifie-moi. Fais ton œuvre en moi. Je ne veux pas garder de telles choses dans mon cœur, de telles pensées, je les rejette et je les juge. Ce désir dans mon cœur, je le condamne ; il n’a pas sa place en moi. Sauve-moi et délivre-moi. » A quelle fréquence dites-vous de telles choses au Seigneur ? Au lieu de lui dire cela, trop souvent, nous nous trouvons des excuses : « C’est ce que je suis, c’est plus fort que moi. Je n’y peux rien. » Nous avons tellement d’excuses et de prétextes... ne faisons pas cela. Si nous remarquons quelque chose qui n’est pas en ordre, disons plutôt au Seigneur : « Je ne veux pas accepter une telle chose dans mon cœur. » Si je vois une idole dans mon cœur, je dis au Seigneur : « Cette idole doit partir ! Tu es capable de me sauver parfaitement. » Beaucoup de choses peuvent boucher les issues de la vie dans notre cœur, aussi prionsnous : « Seigneur, mesure-moi, illumine et purifie-moi. Tu connais les choses cachées. »