« Malheur à la nation pécheresse... » : combien d'entre nous, chrétiens, ne parvenons pas à vaincre le péché ? Nous en arrivons même parfois à rejeter l'offrande pour le péché, nous pensons ne pas en avoir besoin, sous prétexte qu'elle fait partie de l’Ancien Testament... « ... à la race des mé-chants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l'Eternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière » (Es. 1:4). Lorsque je lis ces versets, je ne veux pas pointer d'autres personnes du doigt, mais plutôt mettre mon propre cœur à l'épreuve. Pensez-vous être incapables d'abandonner le Seigneur ? Cela ne signifie pas que vous ne croyez plus en l'existence de Dieu, mais que vous avez abandonné ses voies et quitté sa présence ; vous êtes loin de lui et ne le remarquez même pas. Le Seigneur Jésus n’a-t-il pas dit : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloi-gné de moi » (Mat. 15:8) ? C'est ce que signifie « abandonner ». Paul a écrit à Timothée : « … ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Tim. 3:5). Extérieurement, tout paraît encore très bien, mais la puissance de Dieu n'est plus exprimée. Ces personnes ne sont pas conscientes que dans leur comportement et leur vie quotidienne, elles n’expérimentent plus la puissance de Dieu. Les scribes et les pharisiens prétendaient être pour Dieu, mais quand Dieu lui-même est venu dans la Personne de Jésus, ils l'ont rejeté, comme c'est écrit dans l’Evangile de Jean : « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue » (Jean 1:11).