Mardi 21 novembre

Lecture: Zacharie 3; Apocalypse 18

Esaïe ne parle pas simplement de la terreur de son jugement, mais il mentionne une longue liste d’actions injustes et de transgressions du peuple, avec le jugement qui y est associé. Nous parlons souvent d’une manière générale, parce que nous n’avons pas (ou ne voulons pas avoir) de représentation très exacte de ce dont nous parlons. Par exemple, nous mentionnons d’une manière globale les œuvres de la chair. Vous connaissez à coup sûr la liste qu’en fait Paul dans Galates 5 : les jalousies, l’envie, les disputes… Et elle n’est pas terminée ! Une œuvre de la chair particulièrement mauvaise, c’est l’orgueil : nous aimons être celui qui donne le ton. Non, à Sion nous devons apprendre à élever le Seigneur, et personne d’autre. Au chapitre 2, Esaïe mentionne encore l’idolâtrie – ne croyez pas qu’elle n’existe pas parmi les chrétiens. Il y a toujours des idoles.

Le jugement de Jérusalem et de Juda
(Esaïe 3)

Comment se manifeste le jugement de Juda et de Jérusalem ? « Le Seigneur, l'Eternel des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d'eau » (Es. 3:1). S’il n’y a plus ni pain, ni eau, le peuple entier est en grand danger. C’est un jugement très grave de la part du Seigneur : tout à coup, il n’y a plus de pain de vie, la parole du Seigneur diminue toujours plus. Bien sûr, nous continuons à lire la Bible, mais le Seigneur ne nous parle plus, il n’y a plus de nourriture. Peut-être qu’il reste encore des enseignements, mais il n’y a plus sa parole vivante, le Seigneur ne parle plus. Rappelez-vous ce que non seulement Moïse mais aussi le Seigneur Jésus nous disent : « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mat. 4:4 ; Ex. 8:3b). Ce que le Seigneur dit, sa parole vivante et efficace, pénétrante comme une épée à deux tranchants, est notre nourriture chaque jour, notre manne quotidienne. Ne pensez pas qu’il suffit de lire un peu la Bible chaque jour ; non, il se pourrait que la Bible devienne alors pour nous un savoir, de la théologie, une doctrine. Paul a dit au sujet de la lettre : « La lettre tue, mais l'Esprit vivifie » (2 Cor. 3:6b). La lettre ne donne pas la vie. La connaissance pure nous rend même orgueilleux.