Jeudi 23 novembre

Lecture: Zacharie 5; Apocalypse 20

Quand le Seigneur commence à juger, il ôte tout appui et toute ressource ; et finalement, nos paroles deviennent du non-sens. On ira même jusqu’à dire que nous n’avons pas besoin de tellement de paroles de l’Ecriture et que Colossiens 1:27 (« Christ en nous, l’espérance de la gloire ») nous suffit. On déclarera que nous n’avons pas besoin d’Esaïe, c’est l’Ancien Testament ! Et on dira que les offrandes et les fêtes  sont dépassées - elles appartiennent aussi à l’Ancien Testament et que le livre de Daniel ne nous aide pas et Ezéchiel encore moins. Si c’était le cas, nous n’aurions plus besoin de lire la Bible ! De telles affirmations manifestent le jugement de Dieu. Elles montrent qu’il est en train d’ôter tout appui et toute ressource de vie.

Ensuite, nous lisons comment Dieu ôte aussi tous les conducteurs : « Le Seigneur, l'Eternel des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda… le héros et l'homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l'ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur… Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t'égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Es. 3:1-3, 12).

« Il y aura réciprocité d'oppression parmi le peuple ; l'un opprimera l'autre, chacun son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard, et l'homme de rien celui qui est honoré » (v. 5). Si l’on n’a plus le droit de dire quelque chose aux jeunes frères et sœurs parce qu’il ne faut pas exercer de pression sur eux, si par voie de conséquence ils peuvent faire ce qu’ils veulent, nous les corrompons au lieu de les aider. C’est le cœur lourd que je dis cela. « On ira jusqu'à saisir son frère dans la maison paternelle : Tu as un habit, sois notre chef ! Prends ces ruines sous ta main ! » (v. 6). S’il suffit de si peu de choses – un habit, un manteau - pour devenir un conducteur, c’est bien triste !