Lorsque le Seigneur nous ramène au lieu qu’il a choisi pour rebâtir sa maison, nous sommes remplis de joie, comme les captifs qui sont retournés de Babylone à Jérusalem : « Alors notre bouche était remplie de cris de joie, et notre langue de chants d'allégresse » (v. 2). Quelle joie d'être enfin à la maison, de voir l'oeuvres de Dieu. Le Seigneur a fait de grandes choses pour nous ! Nous ne devons plus seulement aller de l'avant, nous devons nous élever vers le trône. L'oeuvres doit devenir encore plus glorieuse, encore plus merveilleuse.
Les trois premiers versets du Psaume 126 parlent de la joie. Les trois derniers des pleurs ! Malheureusement, nous vivons souvent comme si cinq versets et demi concernaient la joie et seulement un demi verset les pleurs.
A quelle fréquence pleurez-vous pour les gens ? Nous devons verser des larmes pour les personnes perdues. Nos cœurs doivent éprouver de la compassion pour eux. Nous ne devons pas avoir une attitude orgueilleuse, en insistant sur le fait que nous avons pris la position biblique, mais devons avoir un réel cœur pour les captifs. Les trois premiers versets expriment la joie de ceux qui sont déjà revenus, les trois derniers sont le témoignage du cœur que nous devons avoir pour ceux qui ne sont pas encore revenus au lieu choisi par Dieu. Que le Seigneur nous donne un tel cœur pour son peuple qui se trouve encore en captivité.