Mardi 14 janvier

Lecture: Jérémie 20; Apocalypse 22

L’œuvre de Dieu ne s’arrête pas au salut de la condamnation, il veut nous perfectionner jusqu’à ce que nous régnions avec lui sur son trône. C’est pourquoi l’Eglise est aussi son royaume ; Apocalypse 1 dit qu’il a fait de nous un royaume et même des rois. En tant que l’Eglise, nous sommes son royaume sur cette terre. Aujourd’hui, le royaume des cieux, c’est l’Eglise édifiée, pleine de la vie de résurrection, le nouvel homme.

Le Seigneur nous montre tout cela dans l’Apocalypse. « De la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang » (Apoc. 1:5). Pour être un témoin fidèle, on a besoin d’une nouvelle vie, qui a traversé la mort et la résurrection. Dieu a besoin de témoins fidèles. Pour cela nous devons le connaître comme la réalité de l’holocauste. Notre consécration n’est pas suffisante ; mais si Jésus-Christ est notre consécration, elle est alors durable. Et si nous avons subi un échec, nous allons nous tourner immédiatement vers le Seigneur. Sinon, notre consécration variera comme le temps, nous ne serons pas fidèles. Qui est le Fidèle ? Nous devons prendre le Seigneur comme le témoin fidèle. Dans Lévitique 1, le Seigneur nous est présenté comme notre holocauste. Si nous connaissons le Seigneur dans cet aspect de plus en plus, nous le connaîtrons comme notre habit (la peau de l’animal sacrifié, Lévitique 7 :8). Le Seigneur est le Vivant ! Paul voulait connaître la puissance de sa résurrection. Dans beaucoup de difficultés, nous avons besoin de connaître cette puissance.

Beaucoup de problèmes dans l’Eglise ne viennent pas du péché, mais de la mort. Si quelqu’un ne peut pas retenir sa langue, c’est l’expression de la mort. Parfois, cela peut nous démanger de raconter quelque chose que nous avons entendu. Au début, le problème ne concerne que deux personnes, mais à la fin, un feu consume toute l’Eglise. Et ce n’est pas un feu d’en haut, mais d’en bas, un feu qui vient de la langue et qui dévore une forêt. Un tel incendie est très difficile à éteindre. Ce n’est pas le feu des sept Esprits de Dieu devant le trône, mais un feu d’en bas, de l’étang de feu. La mort est très dangereuse. Nous devons retenir nos lèvres : « Non, stop, je ne veux pas répandre cela plus loin. » Quand la langue nous démange, nous avons besoin de la puissance de la résurrection pour fermer la bouche : « Par la puissance de la résurrection, je veux engloutir cela afin de ne pas être englouti moi-même. » Pourquoi critiquons-nous ? Quand on nous raconte des rumeurs, nous avons déjà tout compris avant même d’avoir tout entendu… C’est la mort. Le Seigneur doit nous sauver par la puissance de la résurrection. Le Premier-né des morts a vaincu la mort, il l’a engloutie. Nous verrons plus tard qu’il a les clés de la mort et du séjour des morts ; c’est lui qui en ferme les portes. Prenons donc ces clés et utilisons-les pour fermer notre bouche ! Le Seigneur veut faire de nous un royaume, il veut que nous régnions avec lui. Quelle puissance nous exercerons sur cette terre !