Mardi 09 juin

Lecture: Aggée 2; 1 Corinthiens 13

Le Seigneur a aussi dit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades » (Luc 5:31). Dans Esaïe, Dieu parle à son peuple comme un Médecin s’adresse à ses patients. La nation tout entière était malade et pleine de blessures. Aujourd’hui aussi, nous avons besoin de guérison. Si nous ne nous approchons pas de notre Médecin pour lui demander de nous guérir, le résultat sera la désolation : « Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme des barbares » (Es. 1:7). A la fin, nous perdrons toute la bénédiction que le Seigneur nous a donnée.

« Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne (alors, il ne reste plus rien : plus de raisin, plus de vin…), comme une hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée. Si l’Eternel des armées ne nous avait conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe » (v. 8-9). Au verset 10, Dieu leur dit encore : « Ecoutez la parole de l’Eternel, chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! » Puisse le Seigneur nous ouvrir les yeux ! L’introduction générale du livre d’Esaïe décrit donc la situation suivante : malades de la tête aux pieds, les enfants d’Israël sont comparés à Sodome et à Gomorrhe, car ils sont devenus comme une prostituée et des meurtriers.