Dans Exode 15:26, le Seigneur se révèle comme notre Médecin, car son nom est (en hébreu) Jahvé Ropheka : le Seigneur Médecin. Que fait un médecin quand un patient le consulte ? Lui dit-il : « Je te pardonne », pour le renvoyer ensuite à la maison ? Non, il n’est pas question de pardon ! Le médecin va l’ausculter, faire une prise de sang, pour ensuite lui prescrire le traitement adapté. Le Seigneur est venu en tant que notre Médecin. Le connaissons-nous ainsi ? Nous, chrétiens, pensons souvent au pardon. Nous en avons évidemment besoin, mais si nous ne cessons de commettre sans cesse les mêmes péchés, ce n’est pas de pardon que nous avons avant tout besoin, mais de guérison ! Disons donc au Seigneur : « Je te prie de me guérir ». Malheureusement, quand les croyants parlent aujourd’hui de guérison, il est le plus souvent question de maladies corporelles. Cependant, Esaïe 1 parle de nos maladies spirituelles – ce sont celles-là que le Seigneur, notre vrai Médecin, doit guérir.
Malheureusement, nous n’avons pas assez saisi que le poison du serpent, de Satan, est entré dans notre être et nous a tous rendus malades. Le pardon est au fond la réponse aux symptômes, afin que nous puissions avoir de nouveau une bonne conscience. Si nous n’avons pas vu que nous sommes malades, nous ne ressentons pas le besoin d’une guérison. La rébellion, la désobéissance et l’orgueil sont des maladies spirituelles, qui viennent du poison du serpent dont notre être a été infecté, avec l’égoïsme, les convoitises, les désirs de la chair, la convoitise des yeux, la cupidité. Pensons-nous qu’en cas de cupidité, il suffit de demander au Seigneur de nous pardonner ? N’oublions pas ce nom : Jahvé Ropheka. Nous avons besoin d’une guérison et d’un traitement intérieur. Mais si nous ne savons même pas que la cupidité est une maladie, nous ne voyons pas non plus l’intérêt de consulter le Médecin.