Le Seigneur dit à l’Eglise à Pergame : « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan » (Apoc. 2:13). Où est le trône de Satan ? Dans le monde. Paul appelle même le diable le « dieu de ce siècle » (2 Cor. 4:4). Il capture les hommes dont il a aveuglé les yeux avec le sport, la politique, la musique, l’économie, l’argent. Le dieu de ce siècle a aveuglé les yeux des gens de ce monde. Paul a dit que tout est permis mais que tout n’est pas utile, que tout n’édifie pas (1 Cor. 6:12; 10:23). Les choses du monde ne doivent pas prendre notre cœur, de crainte qu’elles ne nous corrompent à la fin. Nous ne sommes pas de ce monde ; n’y faisons pas notre demeure. Nous sommes des pèlerins sur cette terre (Héb. 11:13 ; 1 Pie. 2:11). Si l’Eglise demeure là où est le trône de Satan, qui règne ? Si le trône de Satan est là, cela signifie que nous sommes dans son domaine et sous son autorité, que nous le voulions ou non.
« N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » (1 Jean 2:15). Nous ne pouvons pas dire : « J’aime Dieu à 50% et le monde à 50% ». Le monde acceptera ce compromis, mais pas notre Dieu. Est-ce qu’un frère accepterait que sa femme lui dise : « Je te donne la moitié de mon amour, et l’autre moitié à un autre » ? Certainement pas. Jean dit clairement : « Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ». Ne dites pas : « J’aime quand même le Seigneur. » L’amour du Père n’est pas en nous, si nous aimons le monde. Dieu ne fait pas de compromis. Jacques va encore plus loin : « Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? » (Jacq. 4:4). Gardons notre cœur pour le Seigneur.