Les œuvres de Dieu des trois premiers jours représentent le fondement et la condition pour son opération ultérieure. Elles ne sont pas « terminées », comme si nous pouvions dès lors les oublier. Bien au contraire, il est absolument indispensable que nous persévérions dans ces trois séparations, car elles sont les conditions nécessaires au développement et à la croissance de la vie. Dès l’instant où nous ne le ferons plus, nous verrons la vie spirituelle faiblir dans notre expérience. Voilà pourquoi ces trois séparations sont « vitales ».
L’atmosphère, par exemple, doit toujours être présente. Nous avons besoin d’air frais à chaque instant. C’est une des conditions pour vivre en bonne santé. Cela vaut également pour la séparation du troisième jour : il nous faut gagner toujours plus de terre ferme, jusqu’à ce que la mer ne soit plus. Plus la terre ferme s’étend, plus elle donne à la vie des possibilités de croître. Nous pouvons illustrer cela par l’exemple de Singapour : au début, ce n’était qu’une ville relativement petite, mais les hommes l’ont considérablement agrandie en repoussant la mer par des travaux de remblayage. Dans notre vie spirituelle aussi, il nous faut pareillement gagner plus de terre ferme par la puissance de la résurrection du Seigneur et repousser les eaux de la mort. Toujours plus de terre, toujours plus de vie. La terre en nous doit s’étendre.