Samedi 19 février

Lecture: Psaume 122; Apocalypse 6

« Ses rameaux s’étendront ; il aura la magnificence de l’olivier, et les parfums du Liban »
(Osée 14 : 6)

Vraisemblablement, Osée connaissait la senteur des conifères. En s’inspirant du Liban, il illustre l’effet que devrait avoir notre vie chrétienne sur autrui. Elle devrait laisser une impression de Christ qui s’infiltre partout, comme la senteur des cèdres. Le sens de l’odorat est le sens le plus développé de l’homme. A travers lui, on obtient des informations qu’on ne peut percevoir ni par le toucher ni par la vue. Et puisqu’un parfum libère sa fragrance dans chaque recoin de la pièce et qu’il s’infiltre partout, les mots s’avèrent inutiles. On ne peut faire abstraction d’une odeur. Or, celui qui puise ses racines en Christ est semblable au cèdre : il émet l’agréable parfum de celui qui est la source invisible de la vie. Nous portons avec nous la beauté du Saint-Esprit, symbolisé par l’olive ; cette beauté discrète sert à rendre les gens conscients de la présence et du parfum de Christ ; elle les centre sur lui, en sorte qu’ils ne puissent l’ignorer.