Jeudi 10 mars

Lecture: Psaume 141; Matthieu 3

« Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha… »
(Luc 10 : 33-34a)

Le Sauveur peut entreprendre ce que ne peuvent réaliser de faibles pécheurs ; il est même prêt à le faire pour eux. Le Seigneur Jésus s’est présenté comme l’Ami des pécheurs ; il est venu les aider à s’approcher de lui. Nous avons pu venir à lui parce qu’il s’était approché de nous. Grâce à sa venue, les cieux nous sont devenus accessibles.

Je me souviens qu’un frère et moi discutions un jour tandis que nous étions assis au salon. Son épouse et sa mère se trouvaient à l’étage, mais son fils cadet était en notre compagnie. Celui-ci a souhaité obtenir un objet précis et il s’est alors adressé à sa mère. « Il est ici en haut », a-t-elle répondu, « Monte et viens le chercher ». Mais l’enfant a répliqué : « Je ne peux pas venir, maman, c’est trop loin ; apporte-le-moi, s’il te plaît ». Je dois dire que l’enfant était effectivement très petit et l’escalier bien raide. La mère est alors descendue le lui apporter. Cette anecdote illustre le salut. Seule la venue de Christ peut combler nos besoins. S’il n’était pas venu sur terre, nous pécheurs ne pourrions jamais nous approcher de lui ; mais il « est descendu du ciel » et c’est ainsi que nous avons été élevés.