Samedi 05 mars

Lecture: Psaume 136; Apocalypse 20

« Je te louerai toujours, parce que tu as agi ; et je veux espérer en ton nom, parce qu’il est favorable... »
(Psaumes 52 : 11)

L’épreuve du temps est le test le plus dur à passer. Pour être impliqué dans une œuvre qui est vraiment réalisée par Dieu, le croyant doit remplir une condition : il doit apprendre à s’attendre à Dieu. Abram a cru pendant dix ans qu’il aurait un fils, mais voyant le temps passer, il a estimé qu’il ne pouvait attendre plus longtemps. Il savait que Dieu avait prévu de lui donner un héritier et il a cherché à s’en procurer un ; Ismaël en a été le résultat. Le côté répréhensif de l’événement n’est pas lié au désir d’enfant d’Abram, mais à ce qu’il a mis en œuvre par ses propres forces pour l’obtenir. Il a pensé qu’il était encore en mesure d’engendrer un enfant – il en a effectivement été capable – et il s’est lancé dans cette entreprise à quatre-vingt-six ans.

S’en est suivi une longue période, jusqu’au jour où Abraham a atteint les cent ans et qu’il n’a plus été apte à engendrer, son corps étant « déjà usé » (Rom. 4 :19). Or, ce fut à un tel homme, dépourvu de force naturelle pour plaire à Dieu, que le don magnifique de la grâce fut manifesté en la personne d’Isaac. Telle a été l’œuvre entièrement réalisée par Dieu, celle qu’il attendait et à laquelle il a accordé une grande valeur. Laisser agir Dieu à travers nous vaut bien mieux qu’une vie d’efforts.