La paix dans la maison de Dieu est d’une très grande importance. Cette paix tire son origine de la mort du Seigneur à la croix. Quand nous disons que le Seigneur est notre paix, cela implique que nous acceptons aussi son œuvre à la croix. Sa paix est accomplie par la croix, qui met aussi un terme à notre moi. Y sommes-nous disposés ? Si je veux expérimenter le Seigneur comme ma paix, mais que je veuille cependant garder mon moi, cela n’est pas compatible. Quand nous parlons de paix dans l’Eglise, nous voulons parler de la paix que le Seigneur a faite par la croix et pour laquelle il a payé un grand prix.
Le Seigneur a fait la paix en accomplissant premièrement tout ce qui est juste. Sans justice, pas de paix. L’injustice dans ce monde est la cause de tout conflit. Parce qu’aucun homme n’est juste, l’homme est aussi incapable de faire la paix. Il ne peut semer que du trouble, puisqu’il ne dispose que de moyens agressifs. Car la condition de la paix, c’est la justice. Notre Seigneur, le Faiseur de paix, a en tout premier lieu accompli tout ce qui est juste. Voilà pourquoi Il était aussi qualifié pour amener à la croix toutes les ordonnances. A la croix, Il a mis fin à nous tous, au vieil homme, Juifs et Grecs. Alors seulement Il pouvait « créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix » (Eph 2 :15). L’homme nouveau est un seul, c’est pourquoi aucun de nous ne peut subsister, ni toi, ni moi. Chaque fois que l’un de nous deux veut subsister, il y a un conflit. Dans Colossiens 3 :11 en particulier, il nous est montré qu’« il n’y a dans l’homme nouveau ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous. » Ainsi, quand nous disons : « Le Seigneur est notre paix », nous devons connaître l’origine et la vraie signification de cette paix ; sans cela, nous avons de fausses attentes.