Le problème fondamental de tout homme ne se limite pas aux péchés qu’il a commis, mais il a trait à la nature du péché qui habite en lui. Pour nous délivrer du péché, Christ a crucifié notre vieil homme « afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Rom. 6 : 6). Quand nous expérimentons la croix du Seigneur, nous sommes libérés de l’emprise du péché. Il est donc crucial que nous réalisions qu’à la croix, le Seigneur a non seulement porté nos péchés, mais qu’il a encore crucifié notre vieil homme. Il n’a pas seulement ôté les « pommes », mais il a coupé le « pommier » ! C’est la bonne nouvelle que nous devons annoncer à tout nouveau converti. Lorsque quelqu’un se fait baptiser, il est en réalité enseveli avec Christ par le baptême en sa mort (Rom. 6 : 4). Quand une personne passe par les eaux du baptême, elle déclare qu’elle croit que Jésus est mort pour elle et reconnaît qu’elle a été crucifiée avec lui. C’est la raison pour laquelle cette personne accepte d’être « ensevelie » dans l’eau.
Le Seigneur a remporté une grande victoire à la croix, réduisant à l’impuissance celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a triomphé des dominations et des autorités (Héb. 2 : 14 ; Col. 2 : 15). Ainsi, lorsque nous expérimentons la croix, Satan est réduit à l’impuissance. En revanche, lorsque nous vivons en nous-mêmes, il peut causer beaucoup de dommages dans nos vies et dans l’Eglise, par exemple, par nos paroles (cf. Mat. 16 : 23-24 ; Eph. 4 : 26-29, 32).
Lorsque nous renonçons à nous-mêmes et nous chargeons de notre croix, toute la puissance de Satan est réduite à néant !