L’apôtre Jean nous exhorte en disant : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Nous devons choisir : soit l’amour du monde, soit l’amour du Père. Choisissons l’amour du Père !
Nous les croyants, nous ne sommes pas de ce monde. Dans l’Evangile de Jean, le Seigneur a dit aux Pharisiens : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde » (Jean 8:23). Et dans le chapitre 17, le Seigneur a dit encore que tous ceux qui croient en lui – c’est-à-dire ses disciples – ne sont pas non plus de ce monde : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17:16).
Le monde ne touche pas seulement les choses extérieures, mais aussi notre être intérieur : les convoitises de la chair, la convoitise des yeux, l’orgueil de la vie (1 Jean 2:16). Petit à petit, on peut vouloir gagner beaucoup d’argent ou arriver à un poste élevé et être reconnu. Les choses que nos yeux voient incitent notre chair à les convoiter.
Dans Galates 1:1, Paul insiste sur le fait que son apostolat ne vient pas des hommes, mais de Dieu. Ce n’est pas la faveur des hommes qu’il recherche, mais celle de Dieu ; il ne cherche pas à plaire aux hommes, mais à Dieu (v. 10). Mais en devenant mondains, notre manière de penser devient humaine. Et ce qui est anormal devient progressivement normal ! Le diable est rusé !