Nous avons entendu à plusieurs reprises que nous ne devons pas aimer le monde ! Et pourtant, ces paroles peuvent rester sans grand effet, car un enseignement ne change pas notre amour. En revanche, si nos yeux s'ouvrent un jour pour voir le plus grand des trésors, plus personne n'aura besoin de nous enseigner à ne pas aimer le monde ! Alors notre cœur ne pourra plus du tout aimer les choses qui sont dans ce monde, mais il les tiendra pour de la boue et les abandonnera simplement.
Si cette Personne précieuse nous apparaît, tous nos plans d'avenir, tous nos espoirs et toutes nos attentes vont changer. Tout ce qui nous paraît si important et enviable ne signifiera plus rien pour nous. Nous considérerons tout comme de la boue, non seulement les choses du monde, mais aussi toute recherche de reconnaissance. Existe-t-il encore quelque chose qui soit comparable à notre Seigneur Jésus ?
Personne n'a dû enseigner à Paul à considérer toutes choses comme une perte, lorsqu'il est devenu croyant. Comme il avait rencontré le Christ vivant, il avait lui-même vu la grandeur supérieure de Christ. Grâce à cela, il était prêt à tout abandonner (aussi bien les choses matérielles que son passé religieux) et à ôter tout obstacle du chemin afin de gagner Christ.
« ... et d’être trouvé en lui... » (v. 9a). Après avoir été baptisés en Christ, nous voulons aussi rester en lui et ne pas retomber dans notre moi ou notre chair. Quelquefois, nous prenons des libertés en étant éloignés du Seigneur et retombons dans la chair. Mais Paul voulait être trouvé en Christ. C'était sa pratique quotidienne dans toutes les situations. Même en prison, il voulait être trouvé en Christ et le vivre.