Samedi 10 août

Lecture: Psaumes 97; Actes 19

« L’Eternel règne : que la terre soit dans l’allégresse »
(Ps. 97 :1)

Le psalmiste, tout en reconnaissant que le Seigneur règne déjà universellement (v. 9), s’attend à ce qu’il vienne pour juger toute la terre. « Le feu marche devant lui … devant le Seigneur de toute la terre » (v. 3-5).

Le Seigneur vient établir un règne de justice. « La justice et l’équité sont la base de son trône » (v. 2). Dans ce monde, il n’y a pas de justice et seule la venue du Seigneur pourra établir la justice sur terre. Il sera alors souverainement élevé au-dessus de tous les dieux (v. 6-9).

« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé » (Es. 64 :5). C’est la raison pour laquelle il est facile d’avoir entre nous encore des problèmes. Notre salut est de nous réfugier en Dieu et de demeurer en lui (Ps. 91 :1). Nous sommes alors prêts à laisser de côté notre propre justice – notre vêtement souillé – et à revêtir sa justice pour expérimenter la réalité du royaume dans l’Eglise : « la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit » (Rom. 14 :17).

Nous régnerons alors avec le Seigneur pendant le royaume des mille ans (2 Tim. 2 :12). Toutefois, si nous endurcissons notre cœur aujourd’hui, nous perdrons notre récompense et expérimenterons des pleurs et des grincements de dents (1 Cor. 3 :15 ; Mat. 25 :30). C’est pourquoi nous devons prendre au sérieux l’avertissement de ne pas endurcir notre coeur (Ps. 95 :8) et garder pour le Seigneur notre meilleur amour : « Vous qui aimez l’Eternel, haïssez le mal ! Il garde les âmes de ses fidèles … Justes, réjouissez-vous en l’Eternel, et célébrez par vos louanges sa sainteté » (v. 10-12).