Samedi 24 août

Lecture: Psaumes 111; Romains 5

« La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l’observent ont une raison saine »
(Psaume 111 : 10)

Lorsque nous voyons le Seigneur assis à la droite de la majesté divine (Ps. 110 :1 ; Héb. 1 :3, 13), nous ne pouvons que le louer de tout notre cœur dans l’assemblée (Ps. 111 :1). Le Seigneur recherche de notre part une louange qui ne vienne pas d’un cœur partagé, mais d’un cœur entièrement consacré à lui.

Sa justice subsiste à jamais et toutefois il est miséricordieux et compatissant (v. 3-4). Il donne de la nourriture à ceux qui le craignent et il se souvient toujours de son alliance – il ne change pas – il n’abandonne pas son dessein ! (v. 5, 9). Ce qu’il a promis à Abraham (Gen 15 :18-21), il ne l’oublie pas. C’est pour cela aussi qu’il continue à veiller sur Israël et sur Jérusalem. Il reste fidèle à son alliance avec son peuple terrestre (Gen. 13 :16) et avec son peuple céleste (Gen. 15 :5).

Une telle conscience du fait qu’il est assis à la droite de la majesté divine et qu’il a été établi chef suprême et Tête de l’Eglise, produit en nous une crainte respectueuse. Cette crainte est saine ; elle ne nous terrorise pas, mais, c’est le commencement de la sagesse. Si nous ne craignons pas le Seigneur, nous allons nous conduire de manière insensée et dire des paroles que nous regretterons. Une crainte respectueuse du Seigneur va nous préserver du grave péché de la présomption. Dans chaque situation, consultons d’abord le Seigneur, puis entrons dans les œuvres qu’il a préparées d’avance.