« Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse,
mon Dieu en qui je me confie ! »
(Psaume 91 :1)
Le moyen de racheter le temps est de connaître Dieu. L’une des caractéristiques d’une personne qui le connaît, c’est qu’elle se confie en lui dans toutes les situations, aussi difficiles, voire impossibles, soient-elles.
Parce que le Seigneur est une Personne vivante, plus nous le connaissons, plus nous nous confions en lui et devenons dépendants de lui. C’est exactement l’opposé d’une connaissance intellectuelle ou professionnelle, qui nous rend autonomes et indépendants. Nous devenons comme de petits enfants (Marc 10:14). Un petit enfant dépend de ses parents. Il ne peut rien entreprendre sans eux, il reçoit tout d’eux, a une totale confiance et se sent perdu sans eux. Il en est de même des vainqueurs : ils ne sont pas forts par eux-mêmes. Leur victoire vient du fait qu’ils dépendent du Seigneur. Ils « suivent l’Agneau partout où il va » (Apoc. 14:4). Rien n’est plus agréable au Seigneur qu’une vie qui s’abandonne à lui, qui le suit pas à pas dans une obéissance et une dépendance totales.
Ce Psaume énumère le « filet de l’oiseleur », « la peste et ses ravages », « les terreurs de la mort », « la contagion qui frappe en plein midi », autant de situations qui nous sont hostiles. Mais il se termine par de précieuses promesses adressées à ceux qui font du Seigneur leur retraite (v. 9). Dieu les délivre, les protège, leur répond et les glorifie (v. 14-16).