Dimanche 10 novembre

Lecture: Proverbes 30 ; 2 Timothée 4

« Certes, je suis plus stupide que personne… je n’ai pas appris la sagesse et je ne connais pas la science des saints »
(Proverbes 30 :2-3)

Une telle attitude permet à Dieu de se révéler à nous. Celui qui a une haute opinion de lui-même doit se considérer comme un insensé afin de devenir sage (1 Cor. 3 :18 ; Mat. 11 :25). On ne sait rien d’Agur, l’auteur du chapitre 30 des Proverbes, si ce n’est qu’il se considérait comme le moins intelligent. Dieu a inclus dans la Bible un chapitre venant de cette personne.

Agur pose sept questions concernant la majesté de Dieu dans sa création, son nom et le nom de son Fils (v. 4). Dieu nous a révélé le nom de son Fils ! N’ajoutons rien à ses paroles (v. 5-6). Agur demande deux choses : être gardé de toute fausseté et être protégé de la pauvreté et de la richesse. Par Christ, nous apprenons à rejeter toute hypocrise et à être contents dans le besoin comme dans l’abondance (Phil. 4 :12‑13).

Agur met en garde contre la calomnie, l’aveuglement, l’orgueil, l’arrogance, la dureté, la convoitise insatiable et le manque de respect (v. 10-17). Il mentionne quatre choses qui ne laissent pas de traces - l’aigle, le serpent, le navire et l’homme (v. 18-19), puis mentionne la femme adultère qui ne laisse pas de trace (v. 20). Ne nous y trompons pas : même si nous ne laissons pas de traces, Dieu voit dans le secret et nous devrons lui rendre des comptes (1 Cor. 4 :5 ; Héb. 4 :13). Agur présente ensuite quatre choses qui renversent l’ordre établi par Dieu (v. 21-23), puis parle de quatre petites créatures sages, dont le lézard qui est vulnérable, mais qui trouve sa place dans les palais. Il termine en parlant de quatre êtres majestueux (v. 24-30), qui nous mettent en garde contre l’orgueil et les mauvaises pensées, qui sous la « pression », produisent « des querelles » (v. 32-33).