La bien-aimée a été ravie par son bien-aimé. Maintenant, c’est au tour du bien-aimé d’être ravi par l’un de ses regards. Plus nous apprécions le Seigneur, plus il peut nous apprécier. Son œuvre de transformation commence par nos yeux, notre intelligence qui doit être renouvelée : « Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile » (v. 1). Comme le bien-aimé décrit tous les traits de celle qu’il aime, le Seigneur se réjouit de voir tous les aspects de son œuvre de transformation en nous. Plus nous le contemplons et plus il nous transforme de gloire en gloire en son image (2 Cor. 3 :18).
Le bien-aimé compare sa bien-aimée à un jardin fermé. Nous ne pouvons pas être ouverts à tout. Ce qui est impur et ce qui déplaît au Seigneur doit rester à l’extérieur ! Ce jardin a une source fermée, une fontaine scellée pour éviter toute pollution. Il a une source d’eaux vives et des ruisseaux qui descendent des plus hauts sommets du Liban. Grâce à cette abondance d’eau (l’expérience de la plénitude de l’Esprit), les grenadiers s’épanouissent « avec les fruits les plus excellents » (v. 13).
Le vent du nord (aquilon) et le vent du sud (autan) peuvent souffler sur le jardin – ils produiront comme effet que les parfums s’en exhaleront (v. 16). L’aquilon est un vent violent, froid et orageux. Les difficultés et les épreuves sont utilisées par le Seigneur pour que les parfums du jardin s’en exhalent. L’autan est un vent doux, en particulier en été. Que les situations soient difficiles ou agréables, nous devons exhaler le parfum de Christ (2 Cor. 2 :15).