La bien-aimée est endormie, mais son cœur veille et elle entend la voix de son bien-aimé qui lui dit d’ouvrir la porte. Sa tête est couverte de rosée et des gouttes de la nuit. Mais sa bien-aimée n’est pas prête à ouvrir la porte car elle a ôté sa tunique et lavé ses pieds (v. 2-3). Malheureusement, nous avons souvent une bonne raison pour ne pas répondre immédiatement à l’appel du Seigneur.
Il passe la main par la fenêtre et à ce moment-là, elle est émue et lui ouvre la porte. Mais c’est trop tard, il s’en est allé et il a disparu. Ceci correspond à notre expérience lorsque nous tardons à répondre au Seigneur !
Elle se met à le chercher, mais ne le trouve point ; elle l’appelle, mais il ne répond pas. Elle le cherche dans la ville et rencontre les gardes qui la frappent ! Puis elle rencontre les filles de Jérusalem qui lui demande ce que son bien-aimé a de plus qu’un autre et elle se met à le décrire. Lorsqu’il nous semble que le Seigneur n’est plus présent et qu’il ne répond pas à nos prières, revenons à sa Parole et considérons ses nombreux aspects qui nous y sont révélés. Comme la Sulamithe, nous pourrons déclarer : « Toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami » (v. 16). Le Seigneur est non seulement notre fiancé, mais il est notre véritable ami et il nous apprend à ne pas tarder à lui ouvrir la porte de notre cœur, pour le suivre partout où il veut nous conduire!