« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? » (v. 1). Malgré ces prophéties et d’autres du même genre, seuls quelques-uns allaient reconnaître le vrai Serviteur lors de son apparition. Paul appliqua cette prophétie au monde en général (Rom. 10 :16). Le prophète Esaïe annonça que le Messie n’aurait rien pour attirer les regards et qu’il serait haï et rejeté par l’humanité (v. 3). Cependant, il allait se charger des douleurs de beaucoup de personnes lors de son ministère terrestre de guérison (Mat. 8 :16-17). Il a été blessé pour nos péchés et le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. Il n’a pas souffert à cause de ses propres péchés, mais à cause des nôtres. Comme 1 Pierre 2 :24 le confirme, il a porté lui-même nos péchés en son corps. Par les blessures de Christ à la croix, nous avons été guéris spirituellement de la maladie mortelle que représente le péché. Au moment de la glorification, il n’y aura plus ni douleur physique, ni maladie, ni mort (Apoc. 21 :4). Il a subi la colère divine à notre place et il n’a pas ouvert la bouche (v. 7). Il a été enseveli dans le tombeau du riche, grâce à Joseph d’Arimathée qui lui a fait don de sa propre tombe (v. 8-9 ; Mat 27 :57-60). Il est ressuscité parce qu’il devait voir une postérité et prolonger ses jours (v. 10 ; Jean 1 :29). Par son seul sacrifice, beaucoup seront justifiés (v. 11). La récompense que le vrai Serviteur recevra pour son œuvre sera de pouvoir profiter du « butin » de ses victoires spirituelles durant son règne millénaire. La prophétie qu’il serait mis au nombre des malfaiteurs s’est accomplie lorsqu’il fut crucifié entre deux criminels (v. 12 ; Luc 22 :37).