Mardi 07 janvier

Lecture: Esaïe 41 ; Apocalypse 20

« Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob que j’ai choisi, race d’Abraham que j’aime… Ne crains rien car je suis avec toi ;
ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu… »
(Esaïe 41 :8, 10 )

Le temps de la captivité à Babylone arrive à son terme et Dieu annonce qu’il va susciter de l’orient celui qui va conquérir « avec bonheur » plusieurs contrées dont Babylone, afin de délivrer son peuple (1 :1-3). Il s’agit de Cyrus, roi de Perse, dont le nom sera cité plus loin (44 :28 ; 45 :1). Cette prophétie est annoncée 150 ans avant son accomplissement. C’est l’Eternel, « le premier et le même jusqu’aux derniers âges qui exécute ce qu’il a annoncé d’avance» (v. 4).

Dieu met au défi les nations qui refusent de l’adorer et tourne en dérision leurs idoles incapables de prédire quoi que ce soit et de venir en aide aux idolâtres (v. 5-7). Il s’adresse ensuite à son peuple, son serviteur qu’il a choisi et qu’il aime malgré son infidélité (v. 8-9). Il lui déclare de ne rien craindre et de ne pas promener des regards inquiets car il sera avec lui pour le secourir, même si aux yeux des nations il n’est qu’un « vermisseau » (v. 10-14). En fin de compte, Dieu en fera « un traineau aigu, tout neuf, garni de pointes » qui broiera les montagnes quand viendra le temps du royaume (v. 15-20).

Dieu met les idoles au défi de prouver leur puissance en prédisant les événements futurs, comme lui l’a fait en prédisant la défaite des Assyriens (chap. 37), puis en annonçant la venue de Cyrus qui va renverser Babylone et permettre la reconstruction de Jérusalem (44 :28). Les idoles ne sont d’aucune utilité. Elles ne sont « qu’un vain souffle » (41 :28-29). Ne promenons pas des regards inquiets, mais confions-nous dans le Seigneur qui est avec nous et qui nous fortifie !