Samedi 01 février

Lecture: Jérémie 1 ; Matthieu 23

« Ne dis pas : Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux
auprès de qui je t’envoie »
(Jérémie 1 :7)

Le ministère du prophète Jérémie s’est étendu sur plus de quarante ans, depuis la treizième année du roi Josias, jusqu’à l’époque où bon nombre d’habitants de Jérusalem furent emmenés en captivité à Babylone (v. 1-3). Les dix tribus d’Israël avaient déjà été emmenées en captivité en Assyrie, auparavant.

L’Eternel suscite Jérémie pour parler aux rois, aux chefs et au peuple. Celui-ci va souffrir de leur part. Sa douleur sera d’autant plus grande qu’il constate leur refus d’écouter. Son désir ardent est qu’ils reviennent de tout leur cœur à Dieu et échappent ainsi aux jugements qu’il est contraint de leur annoncer.

De plus, en confirmant que le peuple de Juda subira la captivité à Babylone, Jérémie annonce aussi la fin de cette captivité au bout de 70 ans et la restauration finale de tout Israël. C’est la lecture du livre de Jérémie (25 :11, 12 ; 29 :10) qui a convaincu Daniel, captif à Babylone, « qu’il devait s’écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem » (Dan. 9 :2).

L’Eternel déclare à Jérémie que, dès avant sa naissance, il l’avait consacré à être prophète (Jér. 1 :5). De la même manière, Dieu a destiné chacun d’entre nous à accomplir certaines œuvres préparées d’avance (Eph. 2 :10). Il nous a prédestinés à un service dans l’Eglise. Comme les membres de notre corps, chacun a une fonction dans l’Eglise. Il nous a prédestinés, mais pas prédéterminés. Cela signifie que notre volonté joue un rôle crucial. Nous pouvons refuser de répondre à son appel, dans le service auquel il nous destine, ou répondre comme Esaïe : « Me voici, envoie-moi » (Es. 6 :8). Si nous répondons à son appel, nous n’avons rien à craindre car il est avec nous, même au milieu de l’adversité (Jér. 1 :19).