« Ainsi parle l’Eternel, le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ? » (v. 1). Nous ne devons jamais oublier que Dieu est sur son trône. Nous ne pouvons pas lui imposer de demeurer dans un quelconque endroit. Et s’il voit que nous ne marchons pas selon ses voies, sa gloire quitte sa maison ! Pour garder sa présence parmi nous, il n’y a qu’un seul chemin : s’humilier sous sa main puissante, garder un cœur repentant et trembler à sa parole (v. 2).
On ne se moque pas de Dieu ! On ne peut pas immoler un bœuf et en même temps se tourner vers les idoles (v. 3), qui peuvent revêtir toutes sortes de formes, comme l’amour de l’argent (Col. 3 :5). Dieu annonce clairement que ceux qui refusent de répondre quand Dieu les appelle et qui choisissent ce qui lui déplaît seront confondus (66 :4-5). La parole du Seigneur va entièrement s’accomplir et tous seront surpris. Par exemple, d’un jour à l’autre un pays naîtra. C’est ce qui allait s’accomplir le jour où les rachetés seraient revenus de Babylone (v. 8). D’un jour à l’autre, le pays serait habité. La même chose s’est passée en 1948, lors de la reformation de la nation d’Israël. Tout ce que Dieu annonce s’accomplit. Le jour vient où nous savourerons avec bonheur la plénitude de sa gloire (v. 10-14). En fin de compte, Dieu créera les nouveaux cieux et la nouvelle terre (v. 22). Le livre du prophète Esaïe se termine par un avertissement solennel concernant les rebelles (v. 24).