« N’imitez pas la voie des nations… car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (v. 2). Les idoles étaient souvent taillées dans le bois (v. 3) et enrichies d’or et d’argent (v. 9), mais elles étaient incapables de marcher ; c’est pourquoi, on devait les porter. Elles étaient incapables de faire du mal ou du bien (v. 5). Ainsi, le peuple ne devait pas les craindre, mais c’est Dieu qu’il devait craindre (v. 7), car seul l’Eternel est « Dieu en vérité, il est un Dieu vivant et un Roi éternel »(v. 10).
Israël ne devait pas imiter les nations idolâtres. Cet avertissement avait d’autant plus d’utilité pour Israël, puisqu’il allait être mêlé aux nations qui l’emmèneraient en captivité. Et les idoles finiraient par disparaître devant la colère de Dieu (v. 11). Seul Dieu « a créé la terre par sa puissance, il a fondé le monde par sa sagesse, il a étendu les cieux par son intelligence » (v. 12). « Et Israël est la tribu de son héritage » (v. 16). Israël allait être châtié, mais il demeurait le peuple de l’Eternel et son héritage.
Cependant, le jugement était inévitable et le prophète Jérémie en éprouvait une grande douleur : « Ma plaie est douloureuse » (v. 19). Il reconnaissait la responsabilité des chefs du peuple : « Les bergers ont été stupides, ils n’ont pas cherché l’Eternel » (v. 21). Et il reconnaissait que seul Dieu pouvait diriger ses pas : « Je le sais, ô Eternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (v. 23). Il comprenait que son peuple doive subir un châtiment, mais implorait la miséricorde et la modération divines pour lui et le juste jugement pour les idolâtres (v. 24-25).