On ne se moque pas de Dieu. C’est un Dieu de jugement, mais aussi un Dieu de miséricorde. Et il ne va pas renier la promesse qu’il avait faite à Abraham, après l’épreuve du sacrifice d’Isaac, où Dieu avait renouvelé son serment : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité… comme le sable qui est sur le bord de la mer » (Gen. 22 :17). Dans l’Epître aux Romains, aux versets 25 et 26 du chapitre 9, Paul applique la promesse d’être appelés « fils du Dieu vivant » (Osée 2 :1) non seulement à Israël, mais aussi aux croyants d’entre les païens. Jésus-Christ sera « le chef » (v. 2) qui conduira un reste fidèle, issu d’Israël et de Juda, à la victoire, lors de sa seconde venue. Ce reste sera alors appelé « Ammi », c’est-à-dire « mon peuple » et « Ruchama », c’est-à-dire « celle qui a obtenu miséricorde ».
Gomer, la femme d’Osée, lui est infidèle, est adultère et se prostitue. C’est une triste image du comportement du peuple de Dieu. Jacques nous met en garde contre l’amour du monde : « Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? » (Jacq. 4 :4).
Israël s’est déshonorée en poursuivant « ses amants », mais elle finira par vouloir retourner vers son premier Mari, auprès duquel elle était plus heureuse (Osée 2 :4-9). Dieu allait la châtier à cause de son égarement (v. 10-15), puis il allait l’attirer au désert et parler à son cœur (v. 16). Là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse et l’appellera « Mon mari » et plus « Mon maître » et il lui fera miséricorde (v. 17-25).