Après la grande bataille d’Harmaguédon dont il est question aux chapitres 38 et 39, Dieu donne à Ezéchiel, au chapitre 40, une vision du temple qui sera construit pendant le millénium. Ezéchiel est transporté sur une montagne très élevée, dans le pays d’Israël, 20 ans après la destruction de Jérusalem (v. 1-2). Il est conduit vers
« un homme dont l’aspect était comme l’aspect de l’airain ; il avait dans la main un cordeau de lin et une canne pour mesurer » (v. 3). Il s’agit certainement du Seigneur qui juge tout ce qui n’est pas en accord avec sa sainteté, comme dans l’Apocalypse, au chapitre 1. Il avait dans sa main une canne de six coudées, « chaque coudée ayant un palme de plus que la coudée ordinaire » (v. 5). Tout ce qui est fait dans la maison de Dieu doit être mesuré, toutefois pas selon notre propre mesure, mais selon la sienne !
Dans les descriptions du Temple, il est parlé de nombreuses mesures. La chose la plus importante dans une construction, ce sont les mesures. Si elles ne sont pas correctes, le bâtiment ne pourra pas tenir ! Laissons le Seigneur mesurer notre vie et l’Eglise dans notre ville ! Dans toutes sortes de situations, nous pensons avoir raison ; il est possible que ce soit vrai selon notre point de vue, mais le problème est que selon la mesure du Seigneur, c’est tout de même trop court. Nous ne pouvons pas utiliser la mesure de l’homme naturel, car elle est « trop courte ». Si nous mesurons selon notre propre standard, le résultat sera la confusion et la mort dans l’Eglise. « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Prov. 16 :25).
Le parvis extérieur du temple est entouré d’un mur (40 :5). Ce mur représente la séparation qu’exige la sainteté de la maison de Dieu. Trois portes extérieures qui sont en fait des portiques d’entrée permettent de pénétrer dans le parvis extérieur (40 :20-22). Sept marches accèdent à la porte, ouvrant sur un corridor. Six chambres (trois de chaque côté) sont prévues pour permettre de surveiller l’entrée dans le parvis extérieur. Les sept marches nous rappellent que lors de sa conversion, le croyant doit expérimenter un salut dynamique qui implique qu’il doit laisser le Seigneur inspecter sa vie, sonder son cœur et l’amener à une véritable repentance (Mat. 3 :7-8 ; Actes 2 :3740).