Ephraïm, second fils de Joseph, occupait autrefois une place prédominante en Israël : « Lorsque Ephraïm parlait, c’était une terreur » (v. 1). Les autres tribus respectaient sa puissance. Ephraïm parlait avec autorité, mais du fait de ses péchés, Ephraïm était « mort » spirituellement (v. 2) et allait désormais être mort en tant que nation. « C’est pourquoi ils seront comme la nuée du matin, comme la rosée qui bientôt se dissipe, comme la balle emportée par le vent hors de l’aire, comme la fumée qui sort d’une fenêtre » (v. 3). Cette prophétie s’est accomplie à la lettre. Les dix tribus sont encore dispersées parmi les nations aujourd’hui et leurs traces sont perdues. Toutefois, Dieu ne va pas les oublier de manière définitive car il reste celui qui les a sauvés de l’Egypte (v. 4).
Malheureusement, leur cœur s’est enflé ; c’est pourquoi ils ont oublié l’Eternel (v. 6). Et il doit maintenant les attaquer comme un lion, une panthère, une ourse à qui l’on a enlevé ses petits (v. 7-8). Ce qui cause la ruine d’Israël, c’est qu’elle s’est tournée contre l’Eternel, contre celui qui pouvait les secourir (v. 9). Ils avaient insisté pour avoir un roi et il leur avait donné Saül à contre-cœur, mais il a dû le leur ôter dans sa fureur. Et la portée de cette déclaration s’étend jusqu’à la fin de l’histoire du peuple (v. 10-11). Si nous refusons d’écouter Dieu (v. 13), il peut nous abandonner aux conséquences de notre conduite ! Toutefois, Dieu annonce déjà qu’il rachètera son peuple et le délivrera de la puissance de la mort (v. 14-15).