Le prophète Amos prononce une complainte sur la maison d’Israël : l’invasion par les Assyriens sera très meurtrière, seul un dixième sera épargné (v. 1-3). L’Eternel s’adresse une ultime fois à son peuple, en le suppliant : « Cherchez-moi, et vous vivrez ! » Il ne veut pas que le peuple cherche Béthel, car elle n’est plus sa maison. Et elle deviendra une ruine (v. 5). Si le peuple ne craint pas l’Eternel, sa maison sera dévorée par le feu (v. 6). Il doit reconnaître la toute-puissance du Créateur (v. 8-9). Le peuple a changé le droit (v. 7) et a piétiné la justice (v. 10). Les riches profitent des pauvres et se construisent des maisons en pierres de taille (v. 11). Mais ils ne les habiteront pas et ne pourront profiter du vin de leur vigne (v. 11). Les temps sont mauvais et le sage n’est pas écouté. Il est réduit à se taire (v. 13).
Pourtant, Amos supplie encore ses auditeurs à rechercher le bien et à haïr le mal, car il sait que Dieu ne désire pas la mort du méchant, mais aimerait qu’il change de conduite. Le Seigneur est toujours prêt à nous donner une nouvelle chance, mais il ne faut pas abuser de sa patience. Ne restons pas dans la mort, mais haïssons le mal, les critiques et les plaintes. « Et peut-être l’Eternel, le Dieu des armées, aura pitié des restes de Joseph » (v. 15). Ne nous trompons pas en pensant que lorsque le Seigneur reviendra tout ira bien. Qu’attendons-nous du jour de l’Eternel ? (v. 18). Craignons plutôt que le Seigneur nous dise : « Je méprise vos fêtes… Eloigne de moi le bruit de vos cantiques » (v. 21, 23). Veillons à revenir à lui de tout notre cœur!