A la fin du chapitre précédent, l’Eternel annonce qu’il va renverser les maisons d’hiver et d’été (beaucoup vivaient dans l’abondance et pouvaient se payer une maison d’hiver et une maison d’été). Il va aussi détruire les palais d’ivoire et les maisons des grands (3 :15). Au début du chapitre 4, Amos s’adresse aux femmes riches et les compare à des « génisses de Basan », engraissées par le luxe et les richesses. Avec leurs maris, elles écrasent les pauvres pour mieux s’enivrer à leur dépens (v. 1). L’Eternel ne va plus pouvoir tolérer un tel comportement, et elles finiront enlevées avec des crochets (v. 2-3). A cette époque, les conquérants conduisaient parfois leurs captifs par un crochet passé dans le nez .
Le prophète Amos ironise : « Allez à Béthel, et péchez ! » (v. 4). Dieu ne peut pas prendre plaisir dans ce genre de rassemblement hypocrite (v. 5). Dieu y a répondu par des jugements, mais malgré ceux-ci, ils ne sont pas revenus à lui (v. 6). Il leur a refusé la pluie, en ne frappant pas par hasard, prouvant par là de manière évidente que c’est lui qui intervenait. Mais malgré cela, ils ne sont pas revenus à lui (v. 7-8). Il répète cinq fois cette même phrase : « Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Eternel » (v. 9, 10, 11). Le cœur de l’homme peut ne pas changer ! Dans ce cas, il ne lui reste plus qu’à se préparer à la rencontre de son Dieu, non pas pour être béni, mais pour être jugé ! « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3 :15). Tournons plutôt notre cœur vers le Seigneur et restons-lui fidèles afin d’être prêts pour son retour et de pouvoir entrer dans la joie de notre Maître (Mat. 25 :21).