Considérons les versets 1 à 4 du chapitre 1 d’Ezéchiel : « La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines. Le cinquième jour du mois, - c'était la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, - la parole de l'Eternel fut adressée à Ezéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar; et c'est là que la main de l'Eternel fut sur lui. Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli (ou : de l’électrum), sortant du milieu du feu ». Ezéchiel faisait partie des captifs emmenés à Babylone. C’était à coup sûr une situation pénible.
Mais ne pensez pas que Babylone n’existe plus. Nous voyons dans Apocalypse 17 et 18 la grande Babylone où beaucoup de croyants sont en captivité. Nous ne disons pas cela avec une attitude critique, mais nous soupirons avec tristesse. Il y a tant de croyants dispersés partout, dans de nombreuses dénominations, églises officielles, groupes de maison, etc. Ce n’est certainement pas ce que Dieu veut avoir.
Au temps d’Ezéchiel, la situation était semblable, parce que le peuple de Dieu s’était endurci dans sa désobéissance et sa rébellion. Ils ont péché contre Dieu, ils l’ont irrité en particulier par une idolâtrie pire que celle des nations. Lisez lentement Ezéchiel, et vous verrez qu’ils ont vraiment provoqué la colère de Dieu. Pourtant Dieu était très patient ; il les a supportés longtemps, il a envoyé ses prophètes, jusqu’à ce qu’enfin il n’ait plus d’autre possibilité que le jugement. Le peuple a donc été emmené à Babylone en trois étapes. C’est lors de la deuxième déportation qu’Ezéchiel fut emmené à Babylone. A ce moment-là, les prophètes même prophétisaient le mensonge, disant au peuple que Dieu allait très rapidement le ramener à Jérusalem. Alors Dieu a appelé Ezéchiel.