Dimanche 11 janvier

Lecture: Matthieu 11

La fête des pains sans levain
(Lév.23:4-8; Ex. 13:1-10)

Nous avons besoin en tout temps d'une vision fraîche et nouvelle de la Parole de Dieu. Pourquoi donc le Seigneur a-t-il ordonné aux enfants d'Israël de célébrer une fête une fois qu’il les aurait délivrés de l'Egypte? Sinon ces événements seraient si vite tombés dans l'oubli. A peine avaient-ils quitté l'Egypte et entamé leur marche dans le désert qu'ils avaient déjà oublié la dureté de l’esclavage et le traitement de Pharaon! Ils voulaient même revenir en arrière. Ne nous fions pas trop à notre mémoire. Combien souvent nous oublions tout ce que le Seigneur a fait de bon envers nous. C'est pourquoi il est écrit: "Mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits."

Je ne comprends pas comment certains frères et sœurs peuvent oublier tout ce que le Seigneur a fait de bon pour son Eglise. Quand je regarde en arrière, non seulement mon propre parcours, mais aussi tout ce qui concerne la vie de l'Eglise, je ne peux que remercier le Seigneur pour tout ce qu'il a fait de bon envers l'Eglise. Je ne peux simplement pas faire autre chose que de me consacrer toujours à nouveau – en Christ et par Christ – au Père. Celui qui ne fait pas cela risque bien de retourner bientôt en Egypte ou à Babylone et son ancienne manière de vivre va reprendre le dessus. Le Seigneur a donc ordonné à son peuple d'observer ces fêtes pour lutter contre l'oubli. Ils devaient se rappeler que le Seigneur les avait délivrés de l'Egypte, de la main de Pharaon et de l'esclavage du péché. Pierre dit aussi dans sa deuxième Epître (1:9): "Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle; il ne voit pas de loin et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés."

Pour certaines choses, nous possédons une mémoire prodigieuse. Par exemple, nous nous souvenons pour l'éternité d'une offense que quelqu'un nous a faite. Mais ce que le Seigneur, ou même les frères, ont fait de bon pour nous est souvent oublié très rapidement. Dans notre humanité naturelle et déchue, il y a toujours un problème. Je ne saisis pas les bonnes choses que je devrais saisir et ce qui est négatif – que je devrais justement oublier – me reste en mémoire. Le Seigneur doit donc dire: "Célébrez ces fêtes du souvenir".