Lundi 12 janvier

Lecture: Matthieu 12

La fête doit être fermement ancrée, solidement établie dans notre mémoire et notre conscience.

J'aimerais vous rappeler encore une fois simplement ce qu'inclut notre salut. Il ne s'agit pas seulement du pardon de nos péchés et de la rédemption par rapport au jugement et à la perdition éternelle. Le sens du salut, ici, est que le Seigneur nous délivre déjà maintenant de l'esclavage. C'est la raison pour laquelle le Seigneur a instauré la fête de la Pâque pour les enfants d'Israël.

Paul était très conscient de sa nature déchue et pécheresse, de l'esclavage du péché. Il dit dans Romains 7:24: "Misérable que je suis. Qui me délivrera du corps de cette mort?" Beaucoup d'hommes ne se sentent pas misérables, bien qu'ils vivent dans l'esclavage. Quand nous ressentons combien mauvais sont le péché, le monde et la puissance de Satan, toujours prêts à nous saisir, alors nous comprenons la déclaration de Paul dans Romains 7. Paul n'a pas demandé qui pouvait le délivrer de la condamnation éternelle, mais qui le délivrerait maintenant du corps de cette mort.

Nous savons qu'une personne sauvée n'ira jamais dans l'étang de feu, car notre salut est un salut éternel, d'après Hébreux 5:9. Mais la question concerne aujourd'hui. Nous devons être au clair qu'il ne s'agit pas dans Romains 7 du salut de la perdition éternelle, mais du salut de l'esclavage du péché.

Si nous oublions notre salut et sommes à nouveau dominés par le péché, si notre cœur s'attache à nouveau tellement au monde et que tant de choses sont là pour nous reprendre en esclavage, il sera alors si difficile pour nous de suivre le Seigneur. Le Seigneur a dit: Si quelqu'un veut me suivre et qu'il ne se renie pas, il ne peut me suivre. Il est certes sauvé, mais il ne peut suivre le Seigneur.

La fête de la Pâque a un but précis. Nous ne devons pas l'oublier. Cette fête, qui se déroulait durant le premier mois de l'année, sert de base à toutes les autres fêtes. Si nous n'observons pas correctement cette première fête et mettons en oubli notre salut, nous ne pourrons pas non plus célébrer les autres fêtes.