Mardi 24 février

Lecture: Luc 11

La fête de l’expiation ou de la réconciliation
(Lév. 23:26-32)

Nous devons exercer notre esprit de foi pour venir au Seigneur et le laisser nous conduire dans la réalité de toutes ces fêtes. Ce n’est pas avant tout une question de connaissance, mais de notre vision de ces choses. Lorsque nous considérons cela la face dévoilée, l’Esprit va opérer en nous et tout ce que le Seigneur a accompli va devenir une fête pour l’Eglise. Nous n’aurons pas seulement un souvenir de ces fêtes, mais elles deviendront une réalité que nous expérimenterons nouvellement et fraîchement.

Nos cœurs doivent être purs, afin que nous puissions célébrer toutes ces fêtes. Ces fêtes ont toutes un arrière-plan positif et négatif. L’arrière-plan sombre, concernant la Pâque, était l’Egypte avec son esclavage et la puissance de Pharaon. En contrepartie, nous voyons l’agneau, un grand salut et la libération. J’espère que nous nous réjouissons tous et apprécions à sa juste mesure ce grand salut. Ce n’est pas en vain que l’Epître aux Hébreux parle de ce “si grand salut“. Beaucoup de croyants ne sont malheureusement sauvés que de la condamnation éternelle, mais pas véritablement délivrés de l’esclavage. Ils n’ont pas quitté l’Egypte et se trouvent encore sous l’influence et la puissance des ténèbres. Le salut que le Seigneur nous a donné, par la main puissante de Dieu, consiste à nous sauver de la condamnation éternelle, à nous libérer aujourd’hui déjà de l’esclavage du péché et à nous conduire hors du pays d’Egypte (hors du monde) et de la puissance de Satan. Ce n’est qu’en voyant tout ce tableau - et aussi sa face sombre - que nous apprécierons vraiment tout ce que le Seigneur a accompli pour nous à la croix. Parallèlement, il est aussi important que cet agneau rédempteur devienne notre nourriture.

Considérons maintenant la fête des pains sans levain. Sept jours durant, nous devons manger ce pain. Par expérience, nous savons qu’après notre salut nous avons besoin de nourriture solide et d’un approvisionnement de vie. Ce pain, qui se compose de fine fleur de farine, mélangée et pétrie avec de l’huile, représente l’humanité merveilleuse, fine et victorieuse du Seigneur. Nous en avons besoin pour mener une vie chrétienne et une marche qui, non seulement soient agréables au Père, mais nous rendent aussi capables d’accomplir la volonté et le dessein du Père. Le Seigneur a ordonné de célébrer cette fête pendant sept jours.

Pourquoi le Seigneur a-t-il instauré cette fête? Car notre humanité déchue nous accompagne toujours et que notre environnement contient beaucoup de levain: le levain du péché, le levain d’Hérode (le monde, la politique, la puissance, la richesse, la position), le levain de la religion (l’enseignement des pharisiens et son hypocrisie). Il n’y a pas seulement un levain mondain, mais aussi un levain religieux. Comme nous n’en sommes pas affranchis, nous devons observer la fête des pains sans levain. Ne vous étonnez pas si, dans la vie de l’Eglise, il y a tant de problèmes. Ne soyons pas naïfs, mais reconnaissons lucidement que nous avons tous besoin d’encore plus de salut.

Le salut, dans notre vie chrétienne, ne doit pas se limiter à la seule fête de la Pâque, mais doit aussi comporter la fête des pains sans levain. Dans Romains 5:10, Paul dit: “A plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie“. La vie dont il parle ici est celle du pain sans levain.