Dimanche 20 novembre

Lecture: 2 Corinthiens 3

Psaume 30
Un Psaume pour la dédicace de la maison de Dieu

1. Psaume. Cantique pour la dédicace de la maison. De David.

David était prophète et il écrit ici à l’avance au sujet de la dédicace de la maison de Dieu, qui sera bâtie seulement plus tard par son fils Salomon.

Il nous faut ici une vue spirituelle, comme dans le livre de l’Apocalypse, où il est dit que l’Epouse s’est préparée (Apoc. 19:7), qu’un enfant mâle est né (Apoc. 12:5), qu’il existe un groupe de personnes qui suivent l’Agneau partout où il va et qui ont été rachetés d’entre les hommes comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau (Apoc. 14:4). Avons-nous cette vue spirituelle, cette confiance et cette foi ? Voyons-nous notre Eglise déjà glorieuse et parfaite ? D’une part, nous disons « oui » par la foi, par exemple en ayant Apocalypse 19 sous les yeux ; d’autre part, nous disons « non » en voyant les problèmes actuels et les manques comme dans Apocalypse 2-3. Nous avons besoin des deux manières de voir, comme David qui s’était proposé de bâtir la maison de Dieu et qui composa à l’avance un cantique pour sa dédicace.

Christ a été rendu vivant, il est ressuscité

2. Je t’exalte, ô Eternel, car tu m’as relevé, tu n’as pas voulu que mes ennemis se réjouissent à mon sujet.
3. Eternel, mon Dieu ! j’ai crié à toi, et tu m’as guéri.
4. Eternel ! tu as fait remonter mon âme du séjour des morts, tu m’as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse.
5. Chantez à l’Eternel, vous qui l’aimez, célébrez par vos louanges sa sainteté !

Il nous a tirés de la fosse. Notre Seigneur, qui devint chair pour nous et qui mourut à la croix pour notre rédemption, est descendu dans la fosse, dans le royaume de la mort, dans le séjour des morts, et il en est revenu triomphalement le troisième jour, emportant avec lui les clefs du séjour des morts : « … J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Apoc. 1:18b). Le Seigneur est allé volontairement dans le séjour des morts, afin de vaincre celui qui avait la puissance de la mort et pour prendre ses clefs. Satan n’a pas pu le retenir ; notre Seigneur a pris les clefs et il nous a tirés de la fosse dans laquelle nous gisions, en vue de l’édification de l’Eglise. Dieu « … à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ… il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Eph. 2:4-6). C’est un tel point de vue divin qu’il nous faut. D’une part, nous sommes sur cette terre ; mais d’autre part, nous sommes déjà assis dans les cieux.

En étant baptisés en lui, dans sa mort, le vieil homme a pris fin, le « moi » est crucifié avec lui et enterré, et avec lui toute l’ancienne création. Et nous sommes ressuscités ensemble avec lui pour l’édification de l’Eglise. En résurrection, l’ancienne création n’existe plus, le vieil homme non plus, ni Grecs ni Juifs, ni culte d’Israël. Nous sommes un avec le Christ ressuscité, élevé et victorieux, afin de bâtir son Eglise par la puissance de sa résurrection, avec l’objectif d’être enlevés vers son trône. C’est pourquoi nous ne cessons de chanter les louanges du Seigneur et de lui rendre grâces.