Vendredi 30 décembre

Lecture: 1 Timothée 2

En 1995 au printemps, nous avons parlé des cinq différentes offrandes : l’holocauste, l’offrande de fleur de farine, l’offrande de paix, l’offrande pour le péché et l’offrande pour les transgressions ; et nous avons vu que plus nous nous réjouissons de notre Seigneur comme holocauste, plus nous recevons la peau de cette offrande comme notre vêtement (Lév. 7 :8). C’est-à-dire que nous apprenons de plus en plus à nous revêtir de Christ. Celui qui apprend à prendre le Seigneur tous les jours comme son holocauste apprendra aussi à mener une vie qui ne soit que pour Dieu. Alors nous ne vivrons plus en premier lieu pour nous-mêmes, pour notre famille ou notre métier, mais Christ deviendra de plus en plus notre vie, une vie pour le dessein de Dieu. Il nous faut tous apprendre cela, car seul le Seigneur est agréable au Père. C’est pourquoi le premier pas dans notre vie avec le Seigneur devrait être le baptême en Christ, dans sa mort. Car c’est là que nous pouvons témoigner qu’à partir de ce moment, nous ne voulons plus nous vivre nous-mêmes, mais que nous appartenons à notre Seigneur et que nous voulons vivre par lui.

Pour pouvoir vraiment mener une telle vie, nous avons besoin non seulement d’être revêtus, mais aussi d’être richement approvisionnés en nourriture par l’offrande de fleur de farine. C’est seulement par elle que nous serons rendus capables de vivre pour le dessein de Dieu et de l’accomplir. Ces deux offrandes correspondent à la merveilleuse humanité du Psaume 1, qui décrit un homme prêt à accomplir le dessein de Dieu et capable de le faire. En tant qu’holocauste, le Seigneur est notre vêtement pour notre justice, et en tant qu’offrande de fleur de farine, l’humanité du Seigneur est notre nourriture pour notre humanité nouvelle. Sans cette nourriture, nous serions incapables en nous-mêmes d’être pour Dieu. Même si nous aimons le Seigneur de tout cœur, nous avons cependant besoin de son humanité pure et fine pour accomplir son dessein. Sans cette humanité, il est impossible d’édifier la vie de l’Eglise. Le seul chemin pour obtenir cette humanité, c’est l’offrande de fleur de farine. Manger son humanité nous donne la vie. Cette nourriture est dans sa Parole : « Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie » (Jean 6 :63).

« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jean 6 :51). Celui qui ne mange pas, ne peut pas obtenir cette humanité nouvelle ! Il n’est pas question ici de notre comportement naturel, poli et juste, mais il s’agit exclusivement de l’humanité du Seigneur, la seule humanité qui soit véritablement juste, sainte et parfaitement une avec le Père, une humanité pure et sans péché, sans levain, si fine et parfaite.