Samedi 04 mars

Lecture: Apocalypse 17

Nous avons été profondément impressionnés par l'importance de ne pas nous vivre nous-mêmes, mais de vivre Christ. C'est la volonté de Dieu pour nous, afin que Christ soit magnifié dans notre vie.

L'Eglise est le Corps de Christ, un Corps vivant ; ainsi, chacun de ses membres doit vivre Christ. Sinon, nous n'aurons que l'enseignement au sujet du Corps, mais pas son expression vivante.

Christ, la réalité

Beaucoup de prophéties et de types dans l'Ancien Testament annonçaient Christ qui devait venir. L'agneau qu'on immolait et toutes les autres offrandes n’étaient que des ombres. Avec Jésus-Christ crucifié est venue la réalité. C'est lui notre vraie offrande.

Le peuple d'Israël a mangé la manne dans le désert, et il est mort, mais le Seigneur dit de lui-même : « Je suis la vraie manne, le pain qui vient du ciel ; celui qui me mange vivra par moi » (Jean 6:31-33, 49-50, 58).

Les Israélites ont bu de l'eau qui sortait du rocher, et Paul écrit que ce rocher était Christ (1 Cor. 10:4). Quand le Seigneur a été crucifié, l'eau de la vie a coulé de son côté percé (Jean 19:34), de sorte que du point de vue spirituel, nous puissions aujourd'hui boire la véritable eau de la vie.

Nous ne vivons plus à l'âge des enseignements, mais de la réalité. Ce ne sont ni les choses extérieures ni une organisation humaine qui comptent, mais la réalité du Dieu trinitaire. Même si nous connaissions toutes les doctrines, cela ne signifierait rien, ce ne serait que vanité, car ce qui compte, ce n'est pas la théologie, c'est que nous vivions Christ. Combien est-ce que je l'expérimente, combien suis-je rempli de lui, à quel point peut-il régner en moi ?