Mardi 06 juin

Lecture: Jérémie 1; Jean 21

Il était environné de maux sans nombre
(Ps. 40:13-16)

13. Car des maux sans nombre m’environnent ; les châtiments de mes iniquités m’atteignent, et je ne puis en supporter la vue ; ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, et mon courage m’abandonne.

Nous voyons ici combien le Seigneur a souffert. Intérieurement, il était satisfait par le Père, mais extérieurement, il était environné de beaucoup de souffrances.

Il a porté les péchés du monde

La phrase suivante contient une difficulté : « Les châtiments de mes iniquités m’atteignent ». Le Seigneur n’a évidemment pas d’iniquités, cela se rapporte à David. David sentait le poids de ses iniquités peser tellement fort sur lui qu’il ne pouvait en supporter la vue.

D’une part, nous voyons ici un parallèle avec le verset 6 : « Tu as multiplié, Eternel, mon Dieu ! tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; nul n’est comparable à toi ; je voudrais les publier et les proclamer, mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte. » Cela veut dire que la grâce du Seigneur surpasse tout et qu’elle nous permet de voir le verset 13 sous un angle positif.

D’autre part nous lisons aussi, par exemple dans le Psaume 41:5 : « Je dis : Eternel, aie pitié de moi ! Guéris mon âme ! car j’ai péché contre toi. » Le Seigneur a-t-il péché contre le Père ? Non ! La seule manière de comprendre ces versets, c’est que le Seigneur a pris sur lui la faute des autres, comme Juda dans Genèse 44:32, quand il dit à Joseph : « Car ton serviteur a répondu pour l’enfant, en disant à mon père : Si je ne le ramène pas auprès de toi, je serai pour toujours coupable envers mon père. » De même que Juda était prêt à porter la faute s’il ne ramenait pas son frère, ainsi le Seigneur accepta de prendre sur lui notre culpabilité. Ce n’était pas sa culpabilité, mais Il l’a portée. C’est nous qui avons péché, et c’est lui qui a payé pour cela. D’une part, c’est David qui parle ici, lui qui n’était pas sans péché et qui avait reconnu son péché ! D’autre part, nous voyons aussi dans ce passage le Seigneur comme notre sacrifice pour le péché et pour les transgressions. Il s’est livré lui-même et s’est chargé de tous nos péchés, et parce qu’il a porté les péchés du monde, il était environné de maux sans nombre.