11. Toi, Eternel, aie pitié de moi et rétablis-moi ! Et je leur rendrai ce qui leur est dû.
Cette rétribution n’aura pas lieu maintenant, mais plus tard, lors du jugement. A l’époque, le Seigneur n’était pas venu pour juger, mais pour accomplir la volonté de Dieu. C’est seulement quand il reviendra qu’il leur rendra ce qui leur est dû. Cela vaut aussi pour nous : « … et ne méditez pas l’un contre l’autre le mal dans vos cœurs » (Zach. 7:10b).
12. Je connaîtrai que tu m’aimes, si mon ennemi ne triomphe pas de moi.
Le fait que le Seigneur ait été livré entre les mains de ses ennemis ne signifie pas qu’ils aient triomphé de lui. Quand la foule criait : « Crucifie-le ! » (Marc 15:13b) et que l’on céda finalement à ses exigences, elle pensait avoir triomphé. Mais c’est là que l’ennemi a commis sa plus grande erreur. Même si aujourd’hui nous semblons abattus extérieurement, cela ne signifie pas que l’ennemi ait triomphé.